dimanche 11 mai 2025

Les animaux de compagnie magique du monde connu

La terre était jeune et la nature sauvage. En ces temps reculés Elfes, Nains, Hommes, et bien d'autres peuples insufflés d'une conscience luttaient pour leur existence dans un monde où ils n'étaient qu'une proie parmi d'autres à la merci de créature impitoyable. L'Histoire a retenu le nom des héros qui ont terrassé les monstres diaboliques, et les mythes gardent dans la mémoire populaire la description d'horreurs grotesque depuis longtemps occises. Moins connu dans la mémoire collective est l'histoire des animaux sur laquelle le triomphe fut pacifique. Par la main de l'éleveur patient sélectionnant les bêtes les plus dociles, générations après génération ou par le génie du sorcier croisant les espèces, de nombreuses créatures magique ont simplement cessé d'être une menace… Par domestication.

Vaincues par la douceur plutôt que par la force des armes, une multitude d'espèces magique partagent le quotidien des habitants du monde connu. Animal d'agrément ou animal de labeur, leur présence est parfois devenue si commune qu'on en oublie bien souvent qu'ils ont surpris ceux qui ont pour la première fois posée les yeux dessus. Aujourd'hui, nous rendons hommage à ces êtres, petits et grands, qui nous accompagnent dans notre quotidien.

Chien chaud

Ami des vagabonds comme des châtelains, le chien chaud est un canidé crée dans le laboratoire d'un mage dont l'histoire a oublié le nom. Descendant magiquement modifié des vigoureux chiens de traîneau parcourant les étendues enneigées des kilomètres, ce fidèle compagnon de l'Homme semblable par sa forme et ses habitudes à tout autre chien du monde connu a été subtilement infusé d'un mana volcanique. Cette étrange mutation, stable et héréditaire, donne au canidé une température corporelle remarquable, allant de 60 à 70°C. Un record pour une créature de chair et de sang ! Fidèle, affectueux et hypoallergénique, le chien chaud n'a pas de désir plus grand que de se blottir contre son maître durant une longue soirée d'hiver, partageant avec lui sa chaleur corporelle excédentaire. Au fil des années, ces chiens de traîneau mutants ont eux-mêmes été croisé et modifié avec d'autres races, agrandissant la famille des chiens chaud et leur donnant une grande variété de taille et de forme. Du chauffe-main en forme de saucisses qui font le bonheur des nobles dames jusqu'aux puissants chiens secouristes en montagne, tous partagent une fidélité sans faille avec leur maître et un caractère calme et jovial en toute circonstance. D'ailleurs, n'imaginez pas pouvoir transformer une telle bête en chien de garde, à moins que vous ne souhaitiez voir les intrus dans votre demeures léchouillé à mort !

Ne partez pas à l'aventure sans votre meilleur ami, les nuits sont fraîches.


Canarisque

Un style inimitable qui protège la tête des chocs


Même dans l'obscurité la plus malsaine, même dans les mines les plus profondes, la vie trouve toujours une place à prendre. Une niche écologique, aussi infime soit-elle sera toujours occupée par une espèce surprenante et endémique. Quiconque a déjà eu le malheur d'assister au déjeuner d'un mineur Nain suivra à ses dépens un cours de biologie souterraine qui soulève aisément le cœur des plus sensible : Anguilles albinos, Porc-Taupin aveugle et chauve-belette sont autant d'espèces à l'aspect peu ragoûtant qui sont entrée dans l'alimentation de ces infatigables travailleurs. On pourrait penser cette faim dévorante qui invite le roturier Nain à mettre n'importe quelle créature dans son quatre-heures sans limite ni tabou. Pourtant, il est un animal pour lequel le mineur préférerait se laisser mourir de faim plutôt que le glisser dans son gosier.
Petit volatile aux couleurs criardes guère plus gros qu'un pouce, le canarisque est un charmant oiseau chanteur aux mélodies complexes et sonore qui fait la joie des enfants comme des grognards. Intelligent et sociable, il est aisé de lui apprendre quelques tours, comme délivrer des courts messages à travers les galeries ou répondre à des ordres simples. Endémique des écosystèmes cavernicoles les plus luxuriants, c'est sans aucun problème qu'il se repère dans les souterrains et trouve sa pitance parmi la faune et la flore chthonienne. Particulièrement sensible à la pollution, il est fréquemment employé comme détecteur de gaz mortel. Au fil des siècles, de nombreux canarisque sont tombé dans l'accomplissement de cette noble tâche, mais moins que ce que l'on pourrait imaginer : D'abord, parce que les Nains sont très attentifs au moindre symptôme de suffocation chez leurs fidèles compagnons, ensuite, parce que les cages modernes sont équipées de système d'oxygénation très sophistiqué permettant de ranimer le volatile évanoui. Enfin, et c'est de loin la plus surprenante de toutes, parce que les canarisques ont très bien compris ce qui était attendu d'eux, et feignent souvent l'inconscience aux première difficulté respiratoires. Artiste complet, le canarisque est non seulement un chanteur, mais aussi un brillant comédien.  


Vipère mondaine

"Non non, il ne mord pas ... enfin pas souvent"

Puissantes, excentriques, redoutable. Les qualificatifs ne manquent pas pour désigner les élégantes de la cour du Palais Bleu de Sombrépine. Depuis des siècles, les plus nobles dames Dörlinoises rivalisent d'audace et de raffinement pour se démarquer au sein d'un Noble Jeu plus cruel et tyrannique que tout ce que la noblesse de l'Empire peut connaître. Pour parfaire leur look mortel, ces intrigantes ne reculent devant rien, car il n'est pas d'accoutrement trop excessif, trop rare, ou trop fatal pour elles.
Lassée par les robes de vélin humain, si fines qu'elles laissent tout paraître, blasées par les bijoux de mandragores, aux visages éternellement figés dans un râle d'agonie, les précieuses se sont, cette année, parées d'un accessoire redoutable pour souligner leurs charmes : portée autour du cou comme un châle, les nouvelles Vipères Mondaines, tout juste sortie d'un laboratoire réputé, font sensation à la cours. Reptile gracieux et envoûtant disponible en de multiples coloris, cette hypnotique parure vivante se hisse vers les sommets des créatures les plus venimeuses de la planète. Une seule morsure de ce redoutable ophidien suffit à arracher la non-vie d'un vampire de rang mineur, et seul les Seigneurs Nosférat les plus puissant peuvent goûter à son venin sans se retrouver engourdi. Plus qu'un accessoire de mode ou une preuve de statut, la vipère mondaine est la preuve que la belle qui la porte a une confiance absolue en sa puissance. 


Gastéropote

Gare à ses bisous baveux !

Savez-vous garder les choux à la mode de chez nous ? Dans les terroirs du nord de sanoya, les très productifs potagers cultivés sur les sols argileux autour du fleuve Biffe donnent bien du fil à retordre aux paysans. Si riche en nutriment est la terre que mauvaise herbes et parasites de toute sorte se développent à une vitesse toute aussi affolante que les autres plantes. Longtemps, les familles de laboureurs se brisèrent le dos à biner la terre pour arracher la chienlit et bouter les limaçons hors de leurs cultures. Mais tout ceci a changé avec la domestication du Gaséropote. Escargot affectueux de grande taille (parfois suffisamment grand pour être mollement chevauché par de petits enfants), cet animal vorace a, outre sa grande taille, la capacité à être légèrement plus intelligent que les autres membres de sa famille. Ainsi, un gastéropote peut être dressé pour ne consommer que les mauvaises herbes. Pour cela, rien de plus simple : on l'expose dès son plus jeune âge à une variété de plantes, et on plonge préalablement dans de la saumure les espèces qu'on ne désire pas voir dévorer. Comme chacun le sait, l'exposition au sel dessèche les escargots, et le gastéropte apprendra rapidement la distinction entre les plantes qu'il a le droit de manger et celles qui lui sont interdites. Non-content d'avoir révolutionné les pratiques agricoles, ce gourmand et sélectif animal est à présent utilisé dans de nombreux plans de terraformation de l'Empire, où son appétit vorace repousse toujours plus loin les limites de la civilisation en défrichant les écosystèmes inhospitaliers.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire